Le pharmacien d’officine en tant qu’acteur de santé publique et de proximité a un rôle à jouer aux côtés des prescripteurs, pour faciliter le parcours des patients et participe à la juste prescription des antibiotiques.

DANS QUEL CAS PROPOSER LE DÉPISTAGE D’UNE INFECTION URINAIRE SIMPLE (CYSTITE) ?

Dans le cadre du dépistage d’une infection urinaire simple (cystite) grâce à une bandelette urinaire, 2 situations peuvent se présenter.

• La patiente se présente directement à l’officine sans avoir consulté son médecin :

en cas de test positif, le pharmacien délivre le cas échéant sans ordonnance l’antibiotique adapté et lui dispense les conseils adaptés pour gérer au mieux ses symptômes ;
en cas de test négatif, le pharmacien rassure la patiente en excluant le diagnostic d’une infection urinaire : il permet d’éviter une prescription inutile d’antibiotiques et participe ainsi à la lutte contre l’antibiorésistance.

• La patiente se présente à l’officine avec une ordonnance conditionnelle après avoir consulté un médecin ou une sage-femme :en cas de test positif, le pharmacien dispense les antibiotiques prescrits sous réserve que l’ordonnance soit toujours valable ;
  en cas de test négatif, le pharmacien a permis d’éviter une dispensation inutile d’antibiotiques et participe ainsi à la lutte contre l’antibiorésistance.
  

COMMENT PRENDRE EN CHARGE L’ANGINE À L’OFFICINE ?

2 situations peuvent se présenter :

• le patient se présente directement à l’officine sans avoir consulté son médecin :

en cas de test positif le pharmacien peut le cas échéant délivrer sans ordonnance les antibiotiques adaptés.
en cas de test négatif, le pharmacien exclut le diagnostic d’une angine à streptocoque A : il rassure le patient et permet d’éviter une prescription inutile d’antibiotiques.

• le patient présente une ordonnance conditionnelle après avoir consulté son médecin :en cas de test positif, le pharmacien dispense les antibiotiques prescrits sous réserve que l’ordonnance soit toujours valable - elle devient caduque au bout de 7 jours ;
  en cas de test négatif, le pharmacien a permis d’éviter une dispensation inutile et participe ainsi à la lutte contre l’antibiorésistance.